Diabolik
Diabolik est un caractère inspiré des lettrages
de bandes dessinées criminelles des années 60.
Plus spécifiquement celui de Diabolik,
une bande dessinée italienne.
C’est une typographie variable allant
d’une graisse fine à une graisse très épaisse.
Un deuxième axe intervient dans la typographie
allant d’un caractère anguleux à un caractère arrondi.
Capitales
Graisse - 400
Arrondi - 0 >100
A B C D E F G H I J K L M
N O P Q R S T U V W X Y Z
Bas de casse
Graisse - 400
Arrondi - 0 >100
a b c d e f g h i j k l m n
o p q r s t u v w x y z
Chiffres
Graisse - 400
Arrondi - 0 >100
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Capitales
Graisse - 700
Arrondi - 0 >100
A B C D E F G H I J K L M N
O P Q R S T U V W X Y Z
Bas de casse
Graisse - 700
Arrondi - 0 >100
a b c d e f g h i j k l m n
o p q r s t u v w x y z
Chiffres
Graisse - 700
Arrondi - 0 >100
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Capitales
Graisse - 900
Arrondi - 0 >100
A B C D E F G H I J K L M
N O P Q R S T U V W X Y Z
Bas de casse
Graisse - 900
Arrondi - 0 >100
a b c d e f g h i j k l m
n o p q r s t u v w x y z
Chiffres
Graisse - 900
Arrondi - 0 >100
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
n
n
n
n
n
n

Ainsi, dans le volume Dialoghi con Leucò, en 1947, Pavese met en scène, dans un texte intitulé « L’inconsolabile » la conversation qu’Orphée, revenu des Enfers, engage avec Bacca (représentante des Bacchantes) et par laquelle il cherche à expliquer — ou à comprendre ? — pourquoi il s’est retourné sur Eurydice. La forme du dialogue, en référence à Platon, mais plus encore le choix de l’interlocutrice contribuent à donner du mythe une perception nouvelle. Au sein de l’œuvre de Pavese, les Dialoghi con Leucò constituent un livre à part puisque l’écrivain renonçant au cadre habituel de la réalité contemporaine convoque des personnages mythologiques dans des dialogues, supports à des réflexions d’ordre métaphysique, existentiel sur les questions fondamentales — le désir, l’amour, la mort — qui sont les obsessions du poète. Les textes sont écrits pour ce destinataire fictif qu’est Leucò, mot signifiant « blanc » en grec et transposition assez explicite du prénom de la femme aimée et perdue « Bianca ». Et puisque Pavese est sensible à l’identité sonore des prénoms, comment ne pas souligner la proximité phonétique de « Bianca » et « Bacca », nom de l’interlocutrice d’Orphée ? En introduisant ce personnage féminin, Pavese déplace donc le point de vue : Bacca prend la dimension de figure allégorique de la féminité, en elle s’incarnent toutes les femmes, en elle s’incarne Eurydice condamnée au silence éternel. Dans le dialogue, la fonction assignée à Bacca est de faire parler Orphée, de le pousser dans ses retranchements, dans ses contradictions pour qu’il exprime ce qui, pour elle, est de l’ordre de l’inconcevable. Par le dialogue se dessinent deux figures d’Orphée : au nouvel Orphée, sorti radicalement transformé par l’épreuve initiatique de la descente aux Enfers, s’oppose la représentation des Bacchantes, qui l’admirent comme poète de la passion et le désirent en tant qu’homme.
Le dialogue est une joute où chacun cherche à faire triompher la vérité de sa perception d’Orphée, mais la parole d’Orphée se révèle cette fois-ci impuissante à toucher, à persuader Bacca; le fossé demeure, qui sépare autant les divinités des humains que les hommes des femmes. Ce dialogue avec Bacca signe le premier échec de la parole d’Orphée... qui sera aussi le dernier : Bacca clôt le dialogue par l’allusion à la mise à mort, la mise en pièce d’Orphée par les « femmes de Thrace ».

Ainsi, dans le volume Dialoghi con Leucò, en 1947, Pavese met en scène, dans un texte intitulé « L’inconsolabile » la conversation qu’Orphée, revenu des Enfers, engage avec Bacca (représentante des Bacchantes) et par laquelle il cherche à expliquer — ou à comprendre ? — pourquoi il s’est retourné sur Eurydice. La forme du dialogue, en référence à Platon, mais plus encore le choix de l’interlocutrice contribuent à donner du mythe une perception nouvelle. Au sein de l’œuvre de Pavese, les Dialoghi con Leucò constituent un livre à part puisque l’écrivain renonçant au cadre habituel de la réalité contemporaine convoque des personnages mythologiques dans des dialogues, supports à des réflexions d’ordre métaphysique, existentiel sur les questions fondamentales — le désir, l’amour, la mort — qui sont les obsessions du poète. Les textes sont écrits pour ce destinataire fictif qu’est Leucò, mot signifiant « blanc » en grec et transposition assez explicite du prénom de la femme aimée et perdue « Bianca ».
Et puisque Pavese est sensible à l’identité sonore des prénoms, comment ne pas souligner la proximité phonétique de « Bianca » et « Bacca », nom de l’interlocutrice d’Orphée ? En introduisant ce personnage féminin, Pavese déplace donc le point de vue : Bacca prend la dimension de figure allégorique de la féminité, en elle s’incarnent toutes les femmes, en elle s’incarne Eurydice condamnée au silence éternel.

Ainsi, dans le volume Dialoghi con Leucò, en 1947, Pavese met en scène, dans un texte intitulé « L’inconsolabile » la conversation qu’Orphée, revenu des Enfers, engage avec Bacca (représentante des Bacchantes) et par laquelle il cherche à expliquer — ou à comprendre ? — pourquoi il s’est retourné sur Eurydice. La forme du dialogue, en référence à Platon, mais plus encore le choix de l’interlocutrice contribuent à donner du mythe une perception nouvelle. Au sein de l’œuvre de Pavese, les Dialoghi con Leucò constituent un livre à part puisque l’écrivain renonçant au cadre habituel de la réalité contemporaine convoque des personnages mythologiques dans des dialogues, supports à des réflexions d’ordre métaphysique, existentiel sur les questions fondamentales — le désir, l’amour, la mort — qui sont les obsessions du poète. Les textes sont écrits pour ce destinataire fictif qu’est Leucò, mot signifiant « blanc » en grec et transposition assez explicite du prénom de la femme aimée et perdue « Bianca ».
Et puisque Pavese est sensible à l’identité sonore des prénoms, comment ne pas souligner la proximité phonétique de « Bianca » et « Bacca », nom de l’interlocutrice d’Orphée ? En introduisant ce personnage féminin, Pavese déplace donc le point de vue : Bacca prend la dimension de figure allégorique de la féminité, en elle s’incarnent toutes les femmes, en elle s’incarne Eurydice condamnée au silence éternel.

Graisse
400 485 570 655 740 825 900
Variable
900 820 750 680 610 540 470 400
fumetti récit Léger bande dessinée
bande fumetti Constant récit
dessinée Gras récit fumetti